dimanche 29 juillet 2007

Détails du voyage dans les iles

Nous partons mercredi prochain 1er août pour 17 jours dans d'autres îles de la Polynésie Française. Nous avons établi le programme pour ces vacances, le voilà. Vous apprécierez la durée des vols, tous assez courts et descendant jusqu'à 15 minutes de vol !

1er au 4/08 : Huahine
Vol Tahiti-Huahine : 8h40=>9h20
-1er août : farniente au Motu Ovarei (motu=îlot de sable blanc dans le lagon) près de Maeva
-2 août : Visite de l'île en voiture
-3 août : Plongées le matin et visite Eden Park l'après-midi

4 au 7/08 : Raiatea et Tahaa
Vol Huahine-Raiatea : 6h55=>7h15
-4 août : excursion sur l'île de Tahaa (vanilleraie, artisanat, motu, plage)
-5 août : Plongées le matin et rando aux 3 cascades l'après-midi.
-6 août :Tour de l'île en voiture, baignade dans la baie de Faaroa et ascencion Mont Tapoi.
-7 août : excursion en kayaks dans le lagon.

7 au 10/08 : Bora-Bora
Vol Raiatea-Bora-Bora : 17h30=>17h50
-8 août : tour de l'île en voiture, plage, randonnée à un sommet.
-9 août : Plongée le matin et motu l'après-midi.

10 au 14/08 : Tikehau
Vol Bora-Bora-Tikehau : 10h15=>11h20
-10 août : visite et flânerie
-11 août : Excursion à l'île aux oiseaux et aux Sables Roses dans le lagon.
-12 août : Plongées le matin, balade en kayaks l'après-midi.
-13 août : La même chose : plongées le matin, balade en kayaks l'après-midi.
-14 août : plage et kayaks.

14 au 17/08 : Rangiroa
Vol Tikehau-Rangiroa : 10h15=>11h20
-15 ou 16 août : excursion en bateau au Lagon Bleu et à l'ïle aux Récifs.
-l'autre jour : plongées le matin, farniente l'après-midi.
-17 août : farniente. Vol Rangiroa-Tahiti : 17h40=>18h35

Il est possible que Clo et moi rentrions que le 18 pour pouvoir plonger le 17 --> ça y est tout est réglé on rentre que le 18, billet d'avion et réservation de chambre réglée. Louis va pouvoir plonger tout son saoul.

Pendant le voyage, nous n'aurons pas beaucoup l'occasion de communiquer. Il ne vaut mieux pas car nos aventures seront trop belles pour être racontées...

samedi 28 juillet 2007

Derniers jours à Tahiti

Fluid, le retour du boss

Comme par miracle quand le chef revient, tout se met à fonctionner de nouveau. Le compresseur est réparé, le moteur du bateau tourne, c'est magnifique ! On se croirait dans un club de plongée normal.

Je termine mes derniers jours ici ; Yannis, le patron du club, est rentré ce matin et remet un peu d'ordre dans sa boutique. Il est assez carré. Ce matin, nous avons plongé à 60m de fond : j'étais narcosé, un peu comme si j'étais saoul. J'avais l'impression que l'air que j'expirais faisait le bruit des trucages à MarioBros sur Super Nintendo ...

Cette après-midi Clo est venue plonger au "Plateau Murène" ; elle y a vu des requins, des murènes en pleine eau et des balistes bleus. Pendant ce temps, je gardais les enfants d'autres plongeurs ; avec eux, nous avons nagé autour du bateau et vu 4 requins dont un qui nous a approché de près, très curieux. Petite frayeur... Mais il ne faisait qu'un mètre cinquante.

Je bosse jusqu'à mardi soir ; avec trois personnes au club, ce devrait être plus cool. Et bientôt, j'aurai mon niveau 3...

Fataua, le retour aussi

Pauline, Fabien et moi (Clo) avons décidé par ce vendredi nuageux de retourner à la Fataua. Anne ayant préféré s'initier au wake board sur la proposition d'un medecin des urgences.
On espérait très fort que cette fois-ci il ne pleuverait pas. Et miracle pour une fois le ciel s'est dégagé un peu, nous laissant apercevoir assez fréquemment le soleil. La rando est vachement plus sympa sous le beau temps, la rivière ayant des couleurs dans le vert bleu beaucoup plus accueillantes.

Donc cette fois-ci tout le monde a fini la rando et nous sommes allés jusqu'aux vasques, au nombre de deux. Très jolies, entourées d'orgues basaltiques, profondes des 3-4 mètres avec juste un rayon de soleil à notre arrivée. Un premier toboggan dessert la première qui communique avec la deuxième par un second toboggan : de quoi s'amuser. Malheureusement on n'a su que les toboggans n'étaient praticcables que lorsqu'on était rhabillé et glacé. Du coup je pense bien qu'il va y avoir une Fataua 3, en plus Louis n'a pas vu les vasques, et puis c'est quand même la rando la plus près de chez nous.
Ha j'oubliais la deuxième vasque donne directement la cascade de 135 mètres, impressionnant vous avez dit?

Les photos sont dispos sur le lien ci-dessous :

Vallée de la Fataua : deuxième

jeudi 26 juillet 2007

La Logan-mobile



Vers le Mont Marau, les relais TV et téléphone.

Hier mercredi, notre sponsor vacances à Tahiti (la Gendarmerie Nationale) nous a loué une Logan. Et nous l'avons testé dans toutes les conditions : route, autoroute, piste, altitude, plage, sable, nuit, jour, ...

Nous avons commencé par la montée au Mont Marau (1493m) : c'est, sur la carte du moins, la route la plus élevée de Tahiti. En réalité, la route devait être goudronnée au temps jadis mais il ne reste des traces de bitumes que sur la moitié du parcours la plus tranquille. Sur le haut de la piste qui conduit à des antennes vers 1400m d'altitude, c'est de la caillasse.

Là haut,des relais TV et téléphone vont être rejoints par une énorme boule verte cachant un radar pour l'aéroport. Magnifique. A part çà, il y a de beaux points de vue dans la montée sur le lagon, Moorea et les cirques de part et d'autre de la crête. Au bout de la route, nous avons pris un sentier pour monter jusqu'au Mont Marau (30' de marche normalement) mais nous nous sommes arrêtés en route à cause des nuages qui bouchaient la vue d'un côté. Nous avons pique-niqué là haut le fameux sandwich aux pâtes (si, si !) : les chao-men qui sont des nouilles chinoises. C'est bien copieux et facilite la descente...

Une petite heure plus tard, nous étions redescendu vers Paea pour une rando dans la vallée de l'Orofero. La balade était belle surtout au début dans des (petits) champs maraîchers où nous avons bien discuté avec les paysans. Ils sont à des années de la vie touristique de Papeete et des hôtels de luxe : certains parlent difficilement le français mais tous sont très accueillants. La suite de la vallée était plus sombre et de progression plus hachée. J'aime bien traverser à gué mais au bout d'une dizaine de fois sans croiser de bassin ni de toboggan, c'est lassant. Nous avons fait demi tout au bout de 2h de marche et un petit bassin où je me suis baigné.

Direction la plage du PK18 : beaucoup de courant encore dans l'eau et une visibilité moyenne ; il faut dire que je n'avais pas mon masque corrigé à ma vue... Fabien a dormi sur la plage pendant ce temps. Nous sommes ensuite rentrés à l'appart pour mieux en repartir après le dîner.

Direction l'hôtel Intercontinental à la sortie de Papeete (10 km du centre ville). C'est l'hôtel le plus luxueux de Tahiti. Il s'y tient un mini Heiva pendant quelques jours ; les soirées spectacle+dîner sont payantes (8000 à 9000 francs la soirée, soit 70 euros environ). Comme nous y sommes arrivés vers 21h30, nous sommes rentrés sans payer et avons profité du dernier tiers du spectacle. Mieux encore, il restait pleins de desserts au buffet : chacun a pris une glace maison. Clotilde était ravie de sa mangue-noix de coco, enfin ! Glace à la main, nous avons fait un petit tour dans l'hôtel : piscine à débordement, mini lagon plein de poissons, bungalows sur le vrai lagon, superbe bar, mini-motu artificiel => le palace. Nous y retournerons ce week-end sûrement pour goûter la fontaine de chocolat !

Les photos du jour sont disponibles sur le lien ci-dessous :

Une journée en Logan

lundi 23 juillet 2007

Aventures du week-end

Ce week-end, chacun a un peu vécu sa vie.

Anne, Pauline et Fabien sont allés à Moorea. Ils ont dormi dans une pension entre les baies de Cook et d'Opunohu. Ils n'ont pas dû beaucoup s'éloigner de là : plage, farniente et découverte du lagon au programme.

Clo et moi avons fait une sortie dauphins samedi matin : Clo était matelot et moi capitaine de bord. Cela en surprendra peut-être certains mais nous ne nous sommes pas échoués. Nous avons même vu une centaine de dauphins (Marie, ne pleure pas !) et nagé avec avec ; il est néanmoins dur de les approcher vraiment.

L'après-midi, pendant que je donnais une leçon de permis côtier, Clo était sur internet. Nous avons failli casser le bateau à ce moment là : un candidat est rentré dans un ponton en béton. Le ponton a eu plus mal que le bateau, heureusement... Le soir nous avons dîné aux roulottes : meka (=espadon) au roquefort pour Clo et poisson cru à la grecque pour moi.

Dimanche, Clo est partie faire une balade dans le sud de Tahiti avec Emilie et Marion. Yann, un des vigiles de l'hôpital, les guidait vers un toboggan naturel. Mais avec la pluie de la veille, l'eau était boueuse. Les moustiques ont aussi rapidement fait fuir nos aventurières. Elles se sont baladées le reste de la journée sur Tahiti Iti et Nui : plage, pique nique, gauffre au nutella...

Pendant ce temps, j'ai fait deux plongées. Pour le boulot j'entends. La première de formation au niveau 3 de plongée et la deuxième l'après midi avec 2 plongeurs niveau 1 que j'ai guidés. J'ai arrêté de compter les tortues, je n'avais plus assez de doigts... (spécial dédicace à Marie, la pauvre).

Aujourd'hui Clo et Fabien travaillaient, Pauline bûchait avec Anne ses cours de l'internat et moi j'étais au club de plongée. Nouveau malheur : après l'appareil photo noyé, le compresseur qui a claqué la semaine dernière, c'est le moteur du bateau qui n'a plus de marche-avant : embrayage KO. Je me demande si nous restons vraiment un club de plongée... Le GROS problème est que nous devons faire passer des candidats au permis bateau mercredi sur notre bateau : c'est pas gagné.

Je vous laisse ici ; Clo, Pauline et Fabien ajouteront photos et compléments quand ils accéderont à internet ! Clo y accède enfin et ses photos sont dispos en cliquant sur le lien ci-dessous :

Rando Clo - Musée Gauguin

vendredi 20 juillet 2007

Quelques plantes de Tahiti


Mimosa Pudica

Lors de notre traversée de Tahiti, notre guide Patrick nous a beaucoup parlé des plantes locales. Voici quelques photos et explications parmi celles qu'il nous a données.

Tout est disponible sur le lien suivant :

Plantes de Tahiti


Une plante est particulièrement rigolote : il s'agit de Mimosa Pudica. Cette plante ressemble à une petite fougère et se referme en quelques secondes lorsqu'elle est touchée. Elle devient alors marron, couleur peu attrayante pour un insecte ayant de l'appétit. Voici ce que cela donne en film :

La traversière en 4x4


La 4x4 traversant une rivière dans le centre de Tahiti.

A Tahiti il n'existe qu'une route faisant le tour de l'île plus quelques petits bouts de route remontant sur quelques kilomères les vallées, mais il n'existe pour l'instant aucune route goudronnée pour faire la traversée de l'île. Une seule solution : une route 4x4 ce qui signifiait pour nous passer par un prestataire de service. Pauline connaissant par divers détours l'un d'entre eux nous sommes donc partis avec Patrick Aventure.

Le début de la traversée commence à Papenoo vers le PK17 de la côte est, et ressort de l'autre côté à Mataiea à PK39 (côte ouest). Malheureusement un pont s'est effondré au milieu et donc actuellement il est impossible de faire la traversée en entier il faut choisir entre le côté est et le côté ouest. Nous avons choisi l'est, il n'y a pas trop de raison, les deux cotés sont interessants. En réalité, il y a plus de sites à l'est : marae, cascasdes, barrages, pistes.

On a commencé la balade, par une petite interrogation sur les fleurs et arbres.... là évidemment on n'a pas beaucoup brillé, mais du coup ce fut fort instructif !! Ensuite la route passe dans la vallée qui est assez large avec quelques jolies cascades, des bassins de retenue d'eau pour la production d'electricité hydraulique.

La traversière de Tahiti s'ouvre ensuite sur l'ancien cratère principal de Tahiti, la vallée n'est donc jamais très étroite.
On est ensuite arrivé au bord d'une rivière avec des vasques (pas prévues au programme contrairement à la veille), Patrick nous a emmené faire un peu de canyonning en remontant la rivière puis en la descendant par des tobogans naturels. Très sympa. On a donc pique niquer là, il y a vraiment pire comme endroit.

L'après midi, on est allé plus en avant dans la vallée jusqu'à se retrouver presque au centre du cratère, au milieu d'un cirque de montagnes très accérées avec des crêtes magnifiques !!! Ca donne envie d'aller voir à quoi ça ressemble vu du haut, mais malheureusement on n'aura pas les moyens (financiers, physiques, temps et matériels) pour le faire.

Au milieu de la vallée, il y a un village (Fare Hape) pour les randonneurs de passage, touristes... très sympa avec la rivière toute proche et un marae restauré.
J'y aurais bien passé quelques jours de randonnée mais il manquait quelqu'un pour t'indiquer les chemins de randos sympas.

Et puis... la journée était déja finie, il nous a fallu rentrer...

Les photos sont disponibles sur le lien ci-dessous :

La traversière en 4x4

jeudi 19 juillet 2007

La vallée de la Mahina



Les orgues basaltiques.

Nouvelle journée de randonnée jeudi pour Pauline, Fabien et moi (Clotilde), cette fois-ci notre cible, remontée de rivière dans une vallée pas très loin de Papeete. Le topo guide la décrivait comme courte et extraordinaire, difficile d'y résister quand on vous promet des vasques et des cascades à n'en plus finir.

On a donc pris le bus, jusqu'au départ de la vallée, puis on a commencé à remonter sur la route jusqu'à sa fin pour ensuite continuer dans la rivière. Evidemment la route était environ deux fois plus longue qu'indiquée sur la carte, mais on commençait à avoir l'habitude.

La remontée de la rivière s'est faite dans la douleur car pas mal de traversées, avec une progression très lente. Après deux heures de marche on avait bien vu quelques endroits pour se baigner mais pas les vasques au pied de gros blocs basaltiques, ni de cascades très impressionnantes.
Finalement on croise un groupe redescendant et on lui demande quand donc est la fin.... On nous répond qu'en 30 minutes nous serons aux orgues basaltiques, but de leur rando.

On se retrouve donc après 3 heures de marche et à 13h aux orgues, qui sont très impressionnants comme vous pouvez le voir sur les photos. Finalement ceux-ci seront la fin de notre randonnée car les bus finissent leur service à 17h, le temps de manger et de redescendre, il ne nous restait pas vraiment de marge pour continuer. Surtout que voir des vasques sans avoir le temps de se baigner c'est quand même vraiment dommage !!

A la redescente, miracle on tombe sur un chemin longeant la rivière et donc finalement on met 1 heure de moins!!! Si on avait su dès le début .... on les aurait peut être vu ces vasques et cascades. La balade était tout de même très jolie mais laisse un petit goût d'inachevé .
On compte bien y retourner d'ici la fin de notre séjour, partir beaucoup plus tôt, utiliser les chemins, et on devrait bien en voir le bout de cette vallée. Mais qu'on ne me dise pas que c'est une balade courte !!! A la journée peut être mais toute la journée.

Les photos sont dispos en cliquant sur le lien ci-dessous :

La vallée de la Mahina

mercredi 18 juillet 2007

Journée du Heiva et musée de Tahiti

Hier, mardi, Pauline, Fabien et moi sommes allés au Musée de Tahiti et de ses îles, seul musée méritant cette appellation selon les guides.

Pour cela il nous a fallu prendre le bus, différent du truck car ils ne passent que toutes les heures et nous n'avons pas encore compris comment avoir les horaires et si ceux-ci sont fixes.
Toujours est-il qu'on a eu une chance incroyable car le bus se profilait devant nous et on a eu juste à lui courir après (hérésie dans ce pays, mais bon ... de là à attendre une heure pour faire local !!)

Le musée de Tahiti date des années 60-70 et n'a été ni revu ni réorganisé depuis, le résultat étant un peu brouillon et peu d'actualité. C'est tout de même assez interessant mais de notre avis on pourrait faire quelque chose de beaucoup mieux dans cet espace. En tout cas le cadre est très joli, au bord de la mer, dans un grand parc parsemé de cocotiers.

Les jeux du Heiva, se déroulaient au milieu du parc du musée à partir de 16h jusqu'à 21h et consistaient en :
- des courses de porteurs de fruits
- des lancers de javelots
- un décorticage de noix de coco
- une préparation de coco
- des concours de levé de pierre
tout cela entrecoupé de danses et de démonstrations diverses.

La course de porteurs de fruit est assez impressionnante car chaque participant porte 30kg de fruits (de son choix) et ils doivent parcourir 1600 mètres sous une chaleur assez assomante.
Mais ce qui nous a le plus bluffé c'est le lancer de javelot. Une noix de coco est plantée sur une perche à 9 mètres du sol et les participants sont à 23 mètres de la perche. Ils doivent atteindre la noix de coco qui est divisée en trois parties qui rapportent plus ou moins d'argent. Le plus fou étant qu'ils arrivent à l'atteindre et même beaucoup de javelots se retrouvent plantés à la fin. Les Paumotus (habitants des Tuamotus) sont les spécialistes de l'épreuve. Le javelot est fait de bambou assez fin et d'un clou effilé pour qu'il se plante.
Certains compareent les javelots et la noix de coco, aux spermatozoides essayant de féconder une ovule. Il est vrai que le bambou étant très flexible a une course très ondulante.

Nous sommes restés environ 2 heures au Heiva, puis ayant rencontré les externes de gynéco, nous sommes allés dîner dans la maison de leur chef parti en vacances à Moorea et qui leur avait prété. Très sympa de se retrouver dans une grande maison, ça change vraiment de l'appartement de l'internat.

Ha oui si vous attendez des photos de cette journée, j'ai peur qu'il y ait des déçus car malgré les recomandations de Louis, on a tous oublié notre appareil photo. Bon heureusement comme pour toutes choses on a une deuxième chance les gynécos l'avait... ouf!!!

dimanche 15 juillet 2007

Mont Aorai. J2 : du sommet à la plage


Le groupe des 6 au sommet.

L'ascencion de l'Aorai se fait en deux jours car les nuages bouchent la vue dès 11h du matin. Nous sommes donc partis très tôt du refuge : 5h30. Faut dire aussi que le rat ne nous laissait pas trop dormir et que le froid était vif dans mon sac à viande en soie...

Clotilde et moi sommes partis à la frontale sur la crête. Autant avant le refuge à 1400m, la rando est une ballade en pente assez douce, autant après, la crête est accidentée : mains courantes, grosses marches, terrain glissant. Ce n'est pas infranchissable mais il faut être prudent. Le lever de soleil sur l'île était magnifique et rapidement nous avons abandonné les frontales.

Nous sommes arrivés vers 7h au refuge à 1800m d'altitude pour partager le déjeuner avec les quatre autres. Super vue sur l'océan et les îles lointaines de Tetiaroa (40km de Tahiti) et Maiao (60km de Tahiti) : visibilité impressionnante, ciel sans nuage => parfait pour le sommet. Vers 8h30 (et ouais, le petit-déjeuner était pantagruellique) nous repartions sur la crête sommitale, plus facile que l'accès au deuxième refuge.

Au sommet, nous étions seuls au milieu des sommets, des crêtes effilées et surtout de l'océan. On prend vraiment la mesure de l'île à ce moment là : petit disque de terre de 15km de rayon perdu au milieu de l'océan. L'intérieur de l'île apparaît accidenté comme jamais, inaccessible. Lorsque nous regardons en arrière, le sentier se découpe super bien : il suffit de suivre la crête. Il n'a pas grand chose à envier aux crêtes des Domes de Miage dans le Massif du Mont Blanc.

Nous sommes redescendus en 3 étapes : d'abord le refuge à 1800m pour récupérer les sacs, puis le refuge à 1400 pour la pause déjeuner et enfin vers 15h le restaurant à 600m d'altitude pour un pot à notre ascencion. La descente se fait beaucoup avec les pieds mais aussi avec les mains, les genoux, les jambes, le sac à dos coincé. Nous avons fini dans un état très boueux (voir les photos).

Ensuite nous avons filé à l'appartement. Pauline et Fabien sont restés là et Clotilde et moi sommes repartis pour le super coucher de soleil : le matin le lever de soleil au sommet de l'île et dans l'après midi sur la plage et dans l'eau au milieu des coraux. Parfait...



Le coucher de soleil

Les photos du deuxième jour :

Mont Aorai - J2 : sommet et descente

samedi 14 juillet 2007

Mont Aorai. J1 : une nuit à trois



Le Mont Aorai plane au dessus des nuages.

Ce Week end, le mont Aorai s'inscrivait sur notre planning. Sur mon planning s'ajoutait une sortie plongée à Tahiti Iti, la presqu'île de Tahiti.

Je suis parti tôt (6h15) de Papeete pour rejoindre en camion avec Alex Vaiaro à 8h sur la presqu'île. Nous avions deux plongées au programme. Comme je devais monter le soir même vers l'Aorai, je ne pouvais plonger à cause de la décompression et me suis contenté d'apnée. J'ai vu dans moins de 10m d'eau, et là ma pauvre Marie il faut que tu t'accroches : des barracudas, un Napoléon, des balistes titan, et 4 requins !!

Tahiti Iti est beaucoup sauvage que Tahiti Nui : plus de club de plongée pour l'instant (un vient juste de réouvrir) et peu de touristes. Les sites sont préservés et loin de la foule. C'est très agréable. En plus, la vue sur l'île était complétement dégagée, c'était magnifique.

Après cela, je suis rentré en express sur Papeete en passant par le club pour rincer le matériel et l'entreposer. Au final, je suis arrivé bien tard à Papeete. Je laisse la parole à Clotilde pour la rando.

Les valeureux randonneurs pour cette ascension était : Marion, Emilie, Pauline, Fabien, Louis et moi. Il nous a fallu faire deux équipes, Louis travaillant samedi matin sur la presqu'île, il ne pourrait partir de Papeete que vers 14h si tout allait bien. La rando étant de 4h (incertaines) il ne fallait pas traîner, puisque la nuit tombe à 18h.

Topo rapide de la rando : on laisse les voitures à 600 mètres d'altitude (en haut de la précédente balade "le Belvedère") puis on grimpe pendant environ 2h/2h30 vers un premier refuge à 1403m. Le sentier se pousuit ensuite en crête et ascencion vers un second refuge à 1800m (en 2h/2h30), le sommet étant à 1h environ de celui-ci.

Le but de ce premier jour était le refuge à 1800 mètres. La première équipe (Emilie, Marion, Pauline et Fabien) est donc partie à 9h pétante pour une journée de rando tranquille, histoire d'admirer le paysage. Ils ont mis 2h30 pour le premier refuge où ils se sont fait rejoindre par les nuages. Ensuite ils ont un peu galéré sur le sentier très glissant (glaise et pierre humide), avec des marches de 2m équipées plus ou moins de cordes. Ils ont finalement rejoint le refuge au bout de 2h20, et se sont retrouvés entourés de deux groupes, le refuge indiquait alors complet avec eux 4. Deux néo-zélandais ont donc dormi dehors.

Pendant ce temps, la petite Clotilde attendait des nouvelles de son co-équipier (et un peu plus, il faut bien l'avouer...). A 14h15 coup de téléphone, Louis se trouvait au club de plongée et n'avait plus qu'à débarasser le matériel!!! Le moins qu'on puisse dire c'est qu'on n'était pas dans les temps.
Finalement on s'est retrouvé en bas de la rando à 15h30. On a donc choisi la solution la plus sage : s'arrêter au premier refuge et rejoindre les autres tôt le lendemain matin. Il faut dire que nos échanges de textos avec la première équipe ne nous incitaient pas trop à faire la deuxième partie à la frontale.

On ne peut pas dire qu'on se soit éclaté sur la montée au refuge, on était totalement entouré de nuages et on voyait pas à plus de 20 mètres. Au tout début de la rando il y avait des espèces de montagne de glaise qu'il nous fallait escalader avec des cordes, assez rigolo mais épuisant (enfin surtout pour moi!!). Ensuite, rando tranquille jusqu'au refuge à 1403m.

la suite : demain avec les photos , on va manger..... la rando ca creuse.

alors la suite....

On arrive à notre refuge 30 minutes avant la nuit donc assez large, malheureusement pas de coucher de soleil, car nous sommes encore totalement dans les nuages.
On prend donc nos quartier dans ce magnifique refuge ou un carreau sur 3 est cassé, il faut dire qu'il ne doit pas être utilisé souvent, vu que le deuxième se situe peu après et beaucoup plus près du sommet.
Notre festin du soir est constitué d'un incomparable taboulé en boîte et de fruit de la passion. Au milieu du repas, on a l'heureuse suprise de savoir que nous ne serons pas deux, mais trois pour la nuit.
Notre nouveau compagnon étant un bon gros rat!!!! Cool, moi qui ai toujours révé d'être gothique!!!
Celui-ci, pour se faire bien voir dès le début, essaie de nous piquer notre repas, et ensuite.... bah ca fait du bruit un rat!!!
Après maintes inspections on décide qu'il ne peut pas atteindre la couchette supérieure et donc que notre nuit restera intime!! Ouf !!
Sauf qu'on a mourru de froid....et qu'un rat même la nuit ça fait du bruit!!

Voilà les photos pour le premier jour :

Mont Aorai - J1 : la montée

jeudi 12 juillet 2007

De la pluie, de la rivière et de la sueur



La cascade de la vallée de la Fautaua.

Nous avons randonné hier dans la vallée de la Fautaua juste au dessus de Papeete. Cette vallée est protégée par la ville de Papeete : l'eau potable pour la ville y est puisée dans les rivières. Il faut acquitter un droit d'entrée de 600 francs pacifiques par personne (environ 5 euros/pers.) pour y pénétrer : ceci au titre de l'entretien des sentiers. C'est un peu cher... surtout que l'autorisation obtenue à la mairie ne nous a servi à rien. Il n'y avait pas de gardien à l'entrée de la piste pour la vallée !

J'ai rejoint sur mon petit vélo Pauline, Fabien et Clotilde en sortant du boulot. Après une longue remontée de la vallée au milieu des cases de bric et de broc et d'une zone industrielle, 3 km de piste nous attendaient pour se mettre en jambe dans une chaleur très moite.

Nous avons pique-niqué vers 13h au bout de la piste, là où elle se divise en deux sentiers distincts. Le bord de la rivière était plein de moustiques et les anti-moustiques n'avaient aucun effet sur eux. Le menu du pique-nique élaboré par Clotilde : sandwich pâté-fromage. Je vois votre mine d'ici ; mais en fait, les deux ingrédients n'étaient pas mélangés mais positionnés l'un après l'autre. Ce qui faisait que le plat principal au pâté était enchaîné sans transition avec le fromage !



Le sommet du Diadème

L'intérêt principal de cette vallée située sous le Diadème (sommet de Tahiti) est une grande cascade de 135m de haut. Un sentier permet permet d'atteindre le pied et un autre le sommet. Nous nous sommes engagés d'abord sur le sentier menant au dessus de la cascade. Une bonne grimpette de 300m de dénivelé conduit à un beau point de vue sur la cascade. Pauline et Fabien ont fait demi-tour là car Pauline craignait que le portail en bas de la vallée soit fermé à 15h30 comme l'indiquait nos autorisations.

Si on continue à monter, on tombe sur les ruines du fort de Fachoda, construit par les Français à la fin du 19ème siècle pour contrôler l'intérieur de l'îles et les tahitiens réfractaires. Un peu plus haut encore (50' de marche en tout), on aboutit à des vasques juste au dessus de la cascade. Mais il pleuvait et la baignade était fort peu engageante. Nous avons continué à remonter le sentier, simple trace à partir de là, jusqu'à ce que nous pensons être les jardins potagers du fort. Nous avons fait alors demi-tour jusqu'en bas pour reprendre l'autre sentier.

Ce sentier mène au pied de la cascade en 40' environ. Il est plus escarpé et plus amusant que l'autre. On monte beaucoup moins (100m) mais quatre passages à gué, quelques mains courantes rendent la progression plus lente et plus difficile. On doit notamment remonter la rivière sur une centaine de mètres les pieds dans l'eau en l'absence de chemin sur les côtés. Le sentier est néanmoins très bien indiqué. Au pied de la cascade, le vent soufflait fort et l'eau était pulvérisée après sa chute. Une belle vasque attendait aussi les baignades.

A chaque fois que nous sommes montés, nous avons pris la pluie. Avec la sueur due à l'effort de la montée et l'eau de la rivière (j'y suis rentré jusqu'à la ceinture, Clotilde a glissé et mis les fesses dans l'eau), nous étions trempés de pluie, de l'eau de la rivière et de sueur. Mais la randonnée était belle, sauvage tout en étant à 10' de la ville et ses embouteillages.

Nous avons bien mesuré ce contraste à la redescente : j'ai châlé Clotilde sur le vélo et en un rien de temps nous ne retrouvions au milieu de la circulation sur la route de ceinture de l'île.

Les photos seront pour bientôt avec celles de la montée à l'Aorai (3ème sommet de l'île à 2066m) prévue ce week-end. Elles sont arrivées et disponibles en cliquant ci-dessous :

La vallée de la Fautaua

Plongées à Tahiti

Hier soir, vers 18h, nous sommes partis plonger ... de nuit !

Anne, Clotilde, François-Xavier (un externe toulousain des urgences), Clotilde étaient venus. Première plongée à Tahiti pour les deux premiers.

C'est assez étrange de naviguer de nuit à la lumière des étoiles, de la lune et de la côte. Et il est assez difficile de trouver la bouée d'amarrage ; on a bien mis 10 minutes avant de voir le bidon blanc de 5 litres dans la lumière du phare de plongée.

La mise à l'eau vous met dans la peau d'un aventurier. Arnaché avec la bouteille, palmes aux pieds, masque sur les yeux, on accroche fort la lampe et le détendeur et plouf dans le noir ! Par rapport à l'air, l'eau est sombre, très sombre en dehors du faisceau de la lampe. Je me disais pendant la plongée qu'il pouvait y avoir toujours un gros poisson juste là à côté de moi et que je ne sentirais pas sa présence.

De nuit, le récif change d'acteurs ; les poissons de jour se terrent dans les grottes et anfractuosités du récif et d'autres sortent pour chasser. Il faut choisir son côté : chasseur ou chassé. Nous avons vu une tortue endormie dans un trou, une langouste, pleins de crabes, des crevettes, et de nombreux poissons endormis comme les poissons-perroquets.

Après la plongée, nous avons pris l'apéro-goûter : bière-chips + thé-cookies = savoureux mélange.

Clotilde a déjà fait 7 plongées ici, moi 10. Les sites sont variés : lagon sablonneux, épaves, tombant, plongée dérivantes, patates de corails. Les "gros" ne sont vus que du côté "océan" du récif : Napoléon, requins, tortues, barracudas. La visibilté est souvent très bonne. Le plus impressionnant pour moi est le tombant Saint Etienne qui plonge dans les abysses (au moins une centaine de mètres). J'ai plongé trois fois là bas, dont la plongée de nuit. Une fois je suis descendu à -45m dans le "bleu", tête la première, (super sensation !) et le tombant continuait à s'enfoncer dans un bleu sombre. Par rapport aux plongées profondes où on atteint un fond, dans ce cas là, j'avais vraiment le sentiment qu'il était possible de se laisser encore glisser, glisser, glisser... Mais la narcose n'a pas été la plus forte et nous sommes remontés. Faut dire aussi que presque toute la vie est entre la surface et -10m.

mardi 10 juillet 2007

Les Roulottes de Papeete



Vue des clients attablés près des roulottes.

Les "roulottes" sont un peu l'équivalent d'un camion pizza ou du kebab en métropole. Installées un peu partout en ville, elle propose à partir de 18h des plats simples. Une vingtaine est rassemblée sur le front de mer de Papeete. On y trouve de tout : plats chinois, glaces, gauffres, plats locaux mais aussi crêpes bretonnes ! La nourriture est ma foi pas mauvaise, servie dans des assiettes tressées. Les tables et tabourets ressemblent à de la dinette, en plastique un peu mou.



La roulotte de "la boule rouge", qui clignote mais pas sur la photo.

Voilà deux soirs que nous allons manger un bout dans ces roulottes : le premier soir pour fêter l'annivesaire d'Emilie et hier soir pour goûter de nouvelles crêpes. Le premier soir, Pauline avait perdu sa carte bleue là bas et pour remercier le propriétaire de la roulotte "La boule rouge", nous y sommes retournés. Il faut dire aussi qu'il fait des assez bonnes crêpes.

Avec le choix de roulottes et le choix de plats, il nous reste beaucoup de soirées à occuper là bas !



Clotilde très contente de sa crêpe : Nutella, Chantilly, Grand-Marnier.

Pauline et Fabien à Moorea



Pendant que Clotilde et moi plongions et randonnions et que Anne passait le week-end chez son amie Rebecca, Pauline et Fabien sont partis à Moorea.


Un petit résumé ? C'est parti !
Nous avons donc pris le bateau pour Mooréa vendredi matin, après un passage par le marché pour notre pique nique du jour. C'était un gros catamaran qui gagna l'ile en une demie heure. Une fois débarqués, il nous faut trouver un truck pour nous rendre au camping ... ensuite, les photos parlent d'elles même :
- 1er jour : plage ! depuis le temps qu'on en rêvait ... parce qu'il faut dire qu'à Tahiti, on n'y va pas pour les plages. Tout d'abord, il y en a très peu, ensuite elles ne sont pas toujours très propres, et souvent, c'est du sable noir ! Alors que là, c'était magique, avec le sable blanc, la mer bleue turquoise et ses poissons multicolores, les cocotiers ... la vraie carte postale :-)
Pour finir la journée, magnifique coucher de soleil sur le lagon ( à 18h !), puis dodo !!!
- 2ème jour : lever 7h, truck à 9h direction le lycée agricole et le belvédère donnant sur la baie de Cook et la baie d'Oponuhu, avec le mont Rotui au milieu. On a eu l'impression de réaliser un exploit en grimpant tout à pied (au max 600 m de dénivelé !) car les tahitiens ne font rien à pieds ! et ça valait le coup !
Après midi plage, à profiter des poissons, de la mer à 26-28°, et du soleil ...
- 3ème jour : encore plage ! Truck à 13h pour changer de lieu mais la pluie est arrivée en même temps et le truck s'est fait attendre jusqu'à 15h. Finalement, nous décidons de raccourcir notre séjour et retour à Papeete, dans notre bon et cher appart !

Les photos de notre séjour là bas sont visibles en cliquant ci-dessous :

Pauline et Fabien à Moorea


Nous (Clo et Louis) irons là bas aussi bientôt avec eux car il reste plein de choses à faire...

lundi 9 juillet 2007

Programme de la balade dans les autres iles

Après beaucoup de tergiversations, nous avons enfin pris nos billets pour visiter les autres îles de la Polynésie Française. Nous avons eu peur de ne pouvoir aller aux Tuamotu car presque tous les vols sont pleins ! Une seule compagnie aérienne dessert les îles de la Polynésie Française : Air Tahiti. Les vols secs sont hors de prix mais des "pass" sont proposés permettant de visiter plusieurs îles pour un prix raisonnable. Pour visiter 5 îles et 6 vols, nous avons payé 400 euros.

Le programme s’étale du 1er août au 17 août et nous visitons les îles suivantes :
-1/08 au 4/08 : Huahine
-4/08 au 7/08 : Raietea et Tahaa
-7/08 au 10/08 : Bora Bora
-10/08 au 14/08 : Tikéhau
-14/08 au 17/08 : Rangiroa

Nous revenons le 17 à Tahiti et espérions aller ensuite sur l’île de Pâques. Mais là encore les vols sont pleins ; on a juste trouvé un billet à 850 euros par personne pour l’aller simple !

Nous resterons donc dans le secteur et irons faire un tour à Moorea ou quelques randonnées.

Pendant ces 17 jours, nous risquons de ne pas pouvoir trop joindre et être joignables. Nous partons à deux tentes et à 4 : Clotilde, Pauline, Fabien et moi. Le programme : randos, plages, plongées, farniente.

Que demander de plus ?

Le dessous des cartes de la Polynésie




Je voulais faire ce post au début du blog, l'annonce dans le post suivant de notre voyage dans les autres îles me donne l'occasion de le faire maintenant.

La Polynésie Française, c'est environ 120 îles pour 250 000 habitants. Ces îles sont réparties sur un territoire grand comme l'Europe. Si Tahiti est vers Paris, Nuku Hiva d'un côté est vers la Scandinavie tandis que Rapa est vers les Baléares ou plus au sud encore. Mais si ces îles sont très dispersées, la surface émergée totale est très faible : de l'ordre de 3500 km2 seulement, soit un département français environ. Sacré contraste !

Il y a cinq archipels assez différents. Les îles de la Société (Tahiti, Moorea, Huahine, Raiatea, Tahaa, Bora Bora, Maupiti) groupent l'essentiel de la population, surtout Tahiti (60%). Ce sont des îles montagneuses entourées d'un lagon plus au moins formé. Ensuite les Tuamotu, les plus nombreuses, ne sont plus que lagons. Le volcan original s'est enfoncé sous l'eau et il ne reste qu'une mince bande de terre portée par les coraux. Rangiroa ou Fakarava sont les plus connues. Les Gambier sont dans le même style, tout au sud des Tuamotu. Les Marquises, les plus au nord est, sont très différentes : pas de récif mais un relief très escarpé. Elles demeurent sauvages et à l'écart encore des touristes. Enfin, tout au sud, les Australes, îles découpées et à lagon.

Pour se déplacer, l'avion est le moyen privilégié devant le bateau, possible aussi en croisière ou sur des cargos. Les distances sont grandes et les vols peuvent durer ; il suffit de demander à Clotilde.

Les Lavatubes



Les quatres randonneurs à la sortie du lavatube.

Dimanche dernier, nous sommes allés faire un tour dans le ventre de Tahiti et dans les lavatubes.

Les photos sont visibles en cliquant sur le lien ci-dessous :

Lavatubes


P'tite définition : Les lavatubes sont des tunnels qui peuvent atteindre des dimensions colossales (15m de haut par 10 m de large). Ils ont été formés lors de la création de l'île par les coulées de laves du volcan. Une coulée chaude se solidifie au contact de l'air ou de l'eau et la coulée suivante passe en dessous et se rétracte en refroidissant pour former le tube. Aujourd'hui des rivières coulent à l'intérieur.

Nous y sommes allés avec Marion et Emilie, deux externes en gynécologie qui ont loué une voiture pour leur séjour ici. On en a donc profité pour rejoindre le départ de cette randonnée.

Topo : pour ceux que cela intéresse. Sur la côté est de Tahiti, entre le pont de la rivière Teahoro et le pk 40, une piste prend à droite. 100 m après le départ, on trouve sur la droite deux bâtiments qui habritent les turbines électriques. On peut laisser sa voiture là si elle n'est pas 4x4. A ce niveau on trouve un panneau indiquant en français et tahitien que la piste est interdite. Elle monte très sec et est assez caillouteuse. Au bout de plusieurs km, on atteint une 1ère retenue de taille modeste (terrain de tennis) à 475m d'altitude environ. Un petit bâtiment bleu se trouve à côté. Une piste part à gauche juste après la retenue et est barrée par une barrière. Ne pas la prendre mais suivre la piste qui monte le long de la rivière. Vers 615m d'altitude, se trouve une autre retenue plus grande. Se jettent deux grosses canalisations dedans. Trois pistes partent du bâtiment à côté de la retenue. Une passe sur le barrage et l'autre part à droite du bâtiment (piste barrée) : ne pas les prendre. Suivre la piste qui courre le long de la retenue puis grimpe en épingles jusqu'à l'altitude 720m : c'est le bout de la piste. On ne peut alors louper le premier lavatube.

On a laissé la twingo en bas et on est parti pour 700 m de dénivelé positif sur une piste pas toujours à l'ombre. Comme nous étions partis sans guide et que les topos n'étaient pas très précis, on a hésité un peu sur l'itinéraire. Après avoir reconnu le parcours en courant, on a finalement trouvé le premier lavatubes : impressionnant !!! Je m'attendais à un petit boyau étroit et non, c'était plutôt un énorme tunnel (15m par 10m) dans lequel coulait une belle rivière.

Après avoir pique-niqué juste devant, nous nous sommes engagés dans le lavatube. Humidité garantie et cailloux hyper-glissants. Première difficulté pour rentrer dans le tube : une corde aide à passer un petit mur de 3 mètres de haut pour rentrer dans le lavatube. Ensuite, c’est mi-escalade, mi-spéléologie dans une obscurité relative : le lavatube fait 100 m de long. Un deuxième passage difficile lorsque le lavatube se resserre : une main courante permet de passer 3 mètres au dessus de l’eau, en se collant bien sur les murs tout boueux. A la sortie, nous voulions aller plus loin pour voir les autres lavatubes mais la pluie nous a amené à être prudents et à faire demi-tour. Nous avons fait toute la descente sous la pluie d’ailleurs.

Après une petite baignade dans une eau grise au coucher du soleil, nous sommes rentrés sur Papeete pour faire sécher les affaires.

Les lavatubes sont vraiment impressionnants, un super randonnée, un peu aventureuse, un peu d’escalade, un peu incroyable de passer dans ces boyaux. C’est une super expérience.

Soirée du Heiva

Jeudi soir dernier, nous sommes allés à une représentation de danses et chants pour les célébrations du Heiva.

Les photos sont visibles sur :

Heiva i Tahiti


Et, nouveauté, une vidéo est visible à l'adresse http://fr.youtube.com/watch?v=y0isdA4O_Bc ou en cliquant sur le lien "youtube" ci-dessous :



Le "Heiva i Tahiti" est la grande fête annuelle de la Polynésie Française où se retrouvent tous les habitants des îles pour montrer leur savoir-faire artisanaux et concourrir dans de nombreuses disciplines : pirogues à rames ou à voile, épreuves sportives, danses, chants, mais aussi rapidité d'ouverture des noix de coco ou lever de pierres enduites de monoï !

Nous sommes allés voir dans un stade érigé sur le front de mer pour l'occasion la 4ème soirée des 8 prévues. Pendant 4 heures (!!), se succèdent des groupes de danses et des groupes de chants. Les chants sont assez courts et pas toujours très agréables à l'oreille.

Les spectacles de danse durent une bonne heure ; nous en avons vu deux. L'une des troupes étaient amateure, l'autre professionnelle mais on ne voyait guère la différence. Ils effectuent à peu près les mêmes danses et chants. Une centaine de danseurs et danseuses sont sur une grande scène devant un orchestre typiquement tahitien. Les costumes sont assez jolis, fait en coco ou pandanus.

Pendant le premier spectacle, on a encore écouté et regardé mais pendant le second, on a surtout dormi. On a vu un spectacle mais on ne reverra sûrement pas d'autres, car ils se ressemblent tous.

C'était quand même assez joli et si typique des danses du Pacifique. C'est le cliché des vahinés qui se trémoussent et des tanés (hommes) qui montrent leur muscles et leur tatouages en faisant des hakas.

jeudi 5 juillet 2007

Premier jour aux urgences

Pauline et moi avont effectué notre premier jour, mardi.
Notre chef était un parfait idiot peu ravi d'avoir des externes, heureusement l'interne était très sympa et le chef de 12h-minuit aussi (l'activité étant plus importante l'après-midi, l'équipe médicale est renforcée à partir de midi).
Les pathologies de notre premier jour ont été beaucoup de traumatologie : chute de scooter, morsure de chien et chute en tout genre ; aggrémentées d'un état de mal épileptique et d'une bradycardie extrême sur hyperkaliémie pour moi.

Mais le clou de la journée fut l'EVASAN, soit l'évacuation sanitaire. Elle permet d'évacuer tout blessé des îles vers le seul et unique hôpital de toute la Polynésie Française : Mamao.
J'ai donc eu la chance qu'on me propose de partir, direction Rurutu dans les Australes (1h30 de vol). Ce que j'avais pas compris au début c'est que je partais seule, c'est à dire sans médecin, seulement avec l'infimier!! Bon évidemment, vu la pathologie de mon patient, il n'y avait pas grand risque, la décision principale étant de lui passer du Perfalgan (ndlr : c'est un antalgique) ou non. On m'avait tout de même confié deux ampoules de morphine, dont il va sans dire je ne sais me servir qu'en théorie.
L'infirmier sur placeet le biologiste de l'hopital hésitaient sur le diagnostic : entre infection de matériel étranger de la hanche et syndrome abdominal aigu. Bon, le choix fut rapide dès la palpation de l'abdomen, rien à voir avec le bide, la hanche faisait des siennes.
Le vol retour s'est donc déroulé sans aucune péripétie même pas de Perfalgan à passer.

Sinon du point de vu non médical, le décollage de Papeete fut très joli avec la vue sur le lagon. L'atterrissage à Rurutu fut bien moins exceptionnel vu qu'il faisait nuit. Néammoins il est très marrant de voir la différence de la perception d'un vol entre un Boeing 747 et un petit coucou de 9 places (Beeschcraft), on a vraiment l'impression d'être une balle rebondissante sur le tarmac, et les secousses en vol sont bien plus impressionnantes!!

Normalement il y a environ une EVASAN par jour donc il devrait y en avoir d'autres et pour tout le monde. En espérant qu'elles soient de jour!!!

mercredi 4 juillet 2007

Prise de contact avec les Urgences



La raison de notre venue ici à Tahiti est le stage que Anne, Pauline et Clotilde doivent effectuer au service des urgences de l'hôpital de Papeete. Aujourd'hui après une semaine de repérage sur l'île, elles se sont rendues dans le service pour visiter, comprendre le fonctionnement et se répartir les jours de boulot. Une seule contrainte pour ces derniers : 2 externes maximum à la fois alors que 6 sont disponibles. Et pas de nombre minimum de jours travaillés ! Autant dire que les filles travailleront à la mesure de leur sérieux...
Vous pouvez les voir sur la photo ci-dessus en tenue de travail. Aucune de ces tenues n'était à leur taille et quelques ourlets seront nécessaires. Pour l'instant, des épingles à nourrice font l'affaire...

dimanche 1 juillet 2007

Et un dimanche c'est comment??

Les photos sont dispo en cliquant sur le phare ci-dessous :

Tour de Tahiti 2


Et bien le dimanche on est reparti pour de nouvelles folies, Louis en plus.

On est parti de l'autre coté (donc Est pour être logique).
A PK 15 tout d'abord, la pointe de Vénus l'extrème nord de Tahiti, agrémentée d'un phare et de nombreux clubs de pirogues, posés non loin de l'immense plage de sable noir. Endroit des plus jolis pour prendre un bain, mais vu l'heure matinale (9h) personne n'était très motivé!!

Vers PK 22 : le trou du souffleur, devant lequel on était passé la veille. C'est un trou dans un rocher qui quand la mer s'engouffre dedans recrache des geysers d'écumes, il paraît que c'est très impressionnant pas grosse mer, un jour où il fait beau c'est mignonnet.
100 mètres plus loin, l'embranchement pour une route très 4x4 à la découverte de cascades.
Les cascades, au nombre de trois, accessibles par un sentier au milieu des arbres et des fleurs, étaient très jolies, assez hautes, avec des vasques plus ou moins profondes. Louis et moi, nous sommes baignés dans la dernière, pas trop froid et assez magique, la pub de Tahiti douche c'est nous !!!

On avait bien mérité du repos, on s'est donc installé sur une plage de sable noir encore et toujours, sous des cocotiers, pour déjeuner puis PMT pour Louis et Anne. Les autres : sieste.

Enfin le but de cet journée : Tahiti Iti.
On a commencé par la route du milieu pour mettre tout le monde d'accord. Celle-ci monte sur une plateau au dessus de Taravao qui ressemble à la Normandie (si, si même Pauline l'a dit), les mêmes champs remplis d'herbes grasses, des vaches normandes et même qu'il faisait froid (argument essentiel !!), on a regretté nos pulls.

On a ensuite choisi la route de l'Est, qui débouchait sur Tautira. Très joli village avec une vue inoubliable depuis la plage de sable noir sur une vallée magique avec ses montagnes très découpées (tout ça doit avoir un nom, avec tout un tas de de a et de o agrémentés de t et de p que j'ai oublié)
Et clou du spectacle, la fête au village avec un triathlon magique. Trois équipes de trois jeunes du village engagés pour une des trois épreuves : natation, course, vélo, sous forme de relais. Avec au bout du compte, un des nageurs qui nageait tant en zig zag qu'il a bien du faire 100m au lieu de 50, et un des cyclistes qui s'est perdu tellement l'explication du chemin était claire !!! Un petit bijou de comédie de village!

Nous avons fini notre exploration de Iti par la route de l'Ouest qui se termine par la fameuse ville de Téhanupoo (bon ok c'est pas le nom exact mais c'est impossible à se souvenir sans guide sous les yeux)(ndlr : c'est Teahupoo en réalité, sans guide, nah !). Disons que les surfeurs reconnaitrons peut être ; c'est là où a lieu la compétition de surf internationnale avec une magnifique vague. Celle-ci devant se situer de l'autre coté de la barrière de corail car depuis la plage juste des vaguelettes pour amuser les surfeurs du village.

Ensuite, la nuit étant tombée à 18 heures comme tous les jours, on a pris le chemin du retour, le couché de soleil ayant été noyé par les nuages.